« Tu Ne Mérites Pas de Gâteau » : Une Grand-mère Réprimande un Enfant pour l’Avoir Mal Dessinée

J’ai un fils nommé Guillaume qui a 6 ans. Guillaume n’a pas de compétences ou de talents artistiques, mais il adore dessiner. Chez nous, nous avons un endroit spécial où nous gardons tous les dessins de Guillaume. Même s’ils ne sont pas parfaits, il y met beaucoup d’efforts. Parmi ces dessins, il y a des portraits de moi et de ma mère, car nous passons beaucoup de temps ensemble.

Un samedi après-midi ensoleillé, ma mère, Hélène, est venue nous rendre visite. Elle avait préparé un délicieux gâteau au chocolat, qu’elle savait être le préféré de Guillaume. L’arôme du gâteau fraîchement cuit remplissait la maison, rendant tout le monde impatient d’en avoir une part.

Guillaume était excité de montrer à sa grand-mère son dernier dessin. Il avait passé toute la matinée à travailler sur un portrait d’elle. Avec un grand sourire sur le visage, il courut dans sa chambre pour aller chercher le dessin et le présenta fièrement à Hélène.

« Regarde, Mamie ! Je t’ai dessinée ! » s’exclama Guillaume, les yeux brillants d’anticipation.

Hélène prit le dessin et l’examina attentivement. Son visage passa rapidement de la curiosité à la déception. Le dessin était loin d’être parfait ; c’était une tentative d’enfant de capturer sa ressemblance avec des lignes tremblantes et des couleurs mal assorties.

« C’est comme ça que tu me vois ? » demanda Hélène, sa voix teintée d’irritation. « Tu ne mérites pas de gâteau si tu ne peux même pas me dessiner correctement. »

Le sourire de Guillaume s’effaça instantanément. Il baissa les yeux vers ses pieds, ressentant un mélange de confusion et de tristesse. Il avait travaillé si dur sur le dessin, espérant rendre sa grand-mère fière.

« Maman, c’est juste un enfant, » interjectai-je, essayant de défendre mon fils. « Il a fait de son mieux. »

Mais Hélène n’était pas d’humeur à écouter. « S’il ne peut pas faire l’effort de bien me dessiner, alors il ne mérite aucune récompense, » insista-t-elle.

Les yeux de Guillaume se remplirent de larmes. Il ne comprenait pas pourquoi sa grand-mère était si contrariée. Dessiner était censé être amusant, pas quelque chose qui lui attirerait des ennuis.

Je pris Guillaume par la main et le conduisis dans sa chambre. « C’est bon, mon chéri, » chuchotai-je pour le réconforter. « Tu as fait du bon travail. »

Mais le mal était fait. Guillaume ne ressentait plus la même excitation à dessiner. L’endroit spécial où nous gardions ses dessins devint un rappel douloureux de ce jour-là. Il cessa d’apporter de nouveaux dessins pour ajouter à la collection.

Les mots d’Hélène avaient laissé une empreinte durable sur Guillaume. Il devint plus hésitant à partager ses œuvres avec les autres, craignant leur jugement. La joie qu’il trouvait autrefois dans le dessin fut remplacée par le doute et l’insécurité.

Avec le temps, l’intérêt de Guillaume pour le dessin diminua. Il trouva d’autres passe-temps pour occuper son temps, mais aucun ne lui apporta le même bonheur que le dessin autrefois. Le lien entre lui et sa grand-mère se détériora également. Il n’attendait plus avec impatience ses visites, les associant à la critique plutôt qu’à l’amour et au soutien.

En fin de compte, les mots durs d’Hélène avaient pris bien plus qu’un morceau de gâteau à Guillaume. Ils avaient pris sa confiance en lui et sa passion pour quelque chose qu’il aimait.