« Je Suis Furieuse Contre Ma Belle-Mère : Elle a Léguer la Maison au Frère de Mon Mari, et Mon Mari N’a Rien Reçu : C’est Tellement Injuste »
Je n’aurais jamais pensé me retrouver dans cette situation, me sentant trahie par ma propre belle-famille. Mais me voilà, bouillonnant de colère et de frustration. Hier devait être un jour de clarté et de justice, mais c’est devenu un cauchemar dont je n’arrive pas à me réveiller.
Ma belle-mère, Marie, a décidé qu’il était temps de réunir la famille et d’annoncer son testament. Elle a invité tout le monde chez elle : ses enfants, leurs conjoints et tous les petits-enfants. Nous étions tous assis dans le salon, attendant anxieusement d’entendre ce qu’elle avait à dire. J’avais toujours pensé que Marie était une femme juste, quelqu’un qui traiterait ses enfants de manière égale. Mais je me trompais.
Marie a commencé par remercier tout le monde d’être venu puis a commencé à lire son testament. Elle avait une maison de trois chambres dans un joli quartier, quelques économies et quelques pièces de bijoux précieuses. Au fur et à mesure qu’elle énumérait qui recevrait quoi, mon cœur s’est mis à battre la chamade. Elle a légué la maison au frère de mon mari, Marc. Les économies devaient être partagées entre Marc et leur sœur, Sophie. Les bijoux devaient aller aux petits-enfants.
Et mon mari ? Il n’a rien eu. Absolument rien.
Je n’en revenais pas. Mon mari, Jean, a toujours été là pour sa mère. Il l’aidait avec tout – des réparations dans la maison aux rendez-vous chez le médecin. Il n’a jamais rien demandé en retour. Et c’est ainsi qu’elle le remercie ?
J’ai ressenti une montée de colère en moi. Comment pouvait-elle lui faire ça ? Nous faire ça ? Nous avons deux enfants et nous pourrions vraiment utiliser l’espace supplémentaire que la maison offrirait. Marc est célibataire et a un bon travail ; il n’a pas autant besoin de la maison que nous.
Après que Marie ait fini de lire le testament, il y a eu un silence gênant dans la pièce. Je pouvais voir la douleur dans les yeux de Jean, mais il n’a rien dit. Il est juste resté assis là, regardant le sol. Je voulais crier, demander des explications, mais je savais que cela ne changerait rien.
En rentrant chez nous, je n’ai pas pu retenir ma frustration plus longtemps. « Comment a-t-elle pu te faire ça ? » ai-je demandé à Jean. « C’est tellement injuste ! »
Jean a soupiré et secoué la tête. « Je ne sais pas, » a-t-il dit doucement. « Peut-être qu’elle pense que Marc en a plus besoin que nous. »
« Mais ce n’est pas vrai ! » m’exclamai-je. « Nous avons besoin de cette maison ! Nous avons une famille à prendre en charge ! »
Jean n’a pas répondu. Il a juste continué à conduire, son visage un masque de tristesse et de résignation.
Depuis ce jour-là, les choses ne sont plus les mêmes entre nous et sa famille. Je ne peux pas regarder Marie sans ressentir une vague de colère et de trahison. Chaque fois que nous lui rendons visite, j’ai l’impression de marcher sur des œufs, essayant de ne pas laisser transparaître mes vrais sentiments.
Je sais que les gens vont me juger pour ressentir cela. Ils diront que je suis avide ou que je devrais être reconnaissante pour ce que nous avons. Mais il ne s’agit pas d’argent ou de maison. Il s’agit de justice et de respect. Jean méritait mieux que ça.
J’ai essayé d’en parler à Marie, mais elle me repousse simplement en disant qu’elle a fait ce qu’elle pensait être le mieux pour tout le monde. Mais comment laisser un de ses enfants en dehors de son testament peut-il être ce qui est mieux pour tout le monde ?
Je ne sais pas ce que l’avenir réserve à notre famille. Ce fossé entre nous et la famille de Jean semble ne faire que grandir avec le temps. J’espère juste qu’un jour, Marie réalisera à quel point elle nous a blessés et essaiera de réparer les choses.
Mais d’ici là, je continuerai à ressentir ce sentiment brûlant d’injustice chaque fois que je pense à ce jour-là.