« Quand je suis revenue de l’étranger, j’ai pensé acheter une maison pour ma fille et vivre paisiblement avec mon mari » : Mais j’ai découvert que mon mari vivait avec une autre femme
Quand je suis revenue de ma mission de deux ans en Europe, j’avais de grands projets. J’avais économisé assez d’argent pour acheter une petite maison à ma fille, Amélie, et j’imaginais une vie paisible avec mon mari, François. Nous avions toujours parlé de nous installer dans notre petite ville pittoresque en Provence, où tout le monde se connaît et où la vie suit un rythme plus lent.
J’étais excitée à l’idée de surprendre François et Amélie avec mes plans. J’imaginais le regard sur le visage d’Amélie lorsqu’elle verrait sa nouvelle maison, un endroit où elle pourrait fonder sa propre famille un jour. Et François, mon cher François, serait ravi de me retrouver. Du moins, c’est ce que je pensais.
Le premier signe que quelque chose n’allait pas est apparu lorsque je suis arrivée à la maison à l’improviste. La maison était étrangement silencieuse et François était introuvable. J’ai appelé son nom, mais il n’y avait aucune réponse. Mon cœur s’est serré en remarquant que certains de ses vêtements manquaient dans le placard. La panique s’est installée, mais j’ai essayé de rester calme. Peut-être qu’il était sorti faire des courses ou rendre visite à un ami.
J’ai décidé de visiter notre café préféré, en espérant le trouver là-bas. En marchant dans les rues familières de notre petite ville, je ne pouvais pas me débarrasser du sentiment que quelque chose allait terriblement mal. En arrivant au café, la barista, Victoire, m’a accueillie avec un regard surpris.
« Scarlett ! Tu es de retour ! Comment était l’Europe ? » a-t-elle demandé.
« C’était génial, Victoire. As-tu vu François récemment ? » ai-je répondu en essayant de garder ma voix stable.
Victoire a hésité un moment avant de répondre. « Je ne l’ai pas vu aujourd’hui, mais il passe beaucoup de temps à la nouvelle boulangerie en bas de la rue. »
Confuse, je l’ai remerciée et me suis dirigée vers la boulangerie. En m’approchant, j’ai vu François à travers la fenêtre, assis à une table avec une femme que je ne reconnaissais pas. Ils riaient et semblaient très à l’aise ensemble. Mon cœur s’est brisé en mille morceaux.
J’ai pris une profonde inspiration et suis entrée dans la boulangerie. Le visage de François est devenu pâle en me voyant. La femme avec lui avait l’air tout aussi choquée.
« Scarlett, que fais-tu ici ? » a balbutié François.
« Je pourrais te poser la même question, » ai-je répondu en essayant de garder mon calme.
La femme s’est présentée comme Victoire—une autre Victoire—et a expliqué qu’elle et François se voyaient depuis plus d’un an. Ils s’étaient rencontrés lors d’un événement local pendant mon absence et étaient devenus proches. François a admis qu’il avait emménagé avec elle il y a quelques mois.
J’avais l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. Tous mes rêves d’une vie paisible avec François se sont envolés en un instant. Je ne pouvais pas croire que l’homme que j’avais aimé et en qui j’avais confiance depuis tant d’années m’avait trahie ainsi.
J’ai quitté la boulangerie dans un état second et ai erré sans but dans la ville. Les rues pittoresques qui autrefois m’apportaient du réconfort me semblaient maintenant étouffantes. Je ne savais pas quoi faire ni où aller.
Quand je suis finalement rentrée chez moi, j’ai trouvé Amélie qui m’attendait. Elle avait entendu la nouvelle par Victoire au café et était dévastée.
« Maman, qu’allons-nous faire ? » a-t-elle demandé, les larmes coulant sur son visage.
Je l’ai serrée fort dans mes bras et ai essayé de la rassurer, même si je n’avais moi-même aucune réponse. Nous devrions trouver une solution ensemble.
Dans les jours qui ont suivi, j’ai demandé le divorce et commencé à chercher un nouvel endroit où vivre pour Amélie et moi. La petite ville qui autrefois ressemblait à un foyer contenait maintenant trop de souvenirs douloureux.
La vie ne s’est pas déroulée comme je l’avais prévu, mais je savais que nous devions continuer à avancer. Amélie et moi construirions une nouvelle vie ensemble, pas à pas. Ce ne serait pas facile, mais nous nous avions l’une l’autre, et c’était suffisant pour le moment.