« Ta Fille N’est Pas Jolie – Tout Comme Toi ! Même Les Médecins Auraient Peur » : A Dit Ma Belle-Mère
Je n’oublierai jamais le jour où j’ai rencontré les parents de Jean. C’était une froide soirée d’hiver, et des flocons de neige tombaient doucement du ciel. J’avais passé des heures à me préparer, voulant faire bonne impression. J’avais fait mon maquillage avec soin, coiffé mes cheveux en boucles douces, et porté ma plus belle robe. Je voulais que tout soit parfait.
Jean et moi étions mariés depuis un an, mais en raison de diverses circonstances, je n’avais pas eu l’occasion de rencontrer ses parents jusqu’à présent. Il parlait toujours d’eux en termes élogieux, surtout de sa mère, Liliane. Il la décrivait comme une femme forte et indépendante qui avait élevé presque seule lui et ses frères et sœurs après le décès de son père.
Alors que nous nous rendions chez eux, le temps s’est détérioré. La neige a commencé à tomber plus fort, et le vent s’est levé. Quand nous sommes arrivés, mon maquillage était coulé et mes cheveux en désordre. J’ai ressenti une pointe d’anxiété en nous approchant de la porte d’entrée.
Liliane a ouvert la porte avec un sourire chaleureux, mais il s’est rapidement estompé quand elle m’a vue. Elle n’a rien dit au début, se contentant de me regarder d’un œil critique. J’ai essayé de ne pas y prêter attention, pensant peut-être qu’elle était juste surprise par l’effet du temps sur mon apparence.
Nous nous sommes assis dans le salon, et la sœur cadette de Jean, Chloé, nous a rejoints. Elle était gentille et accueillante, ce qui m’a un peu rassurée. Nous avons discuté de diverses choses, et j’ai commencé à me sentir plus à l’aise.
Puis Liliane a pris la parole. « Alors, Neveah, » dit-elle d’un ton tranchant, « j’ai entendu dire que tu es enceinte. »
J’ai hoché la tête en souriant. « Oui, nous sommes très excités. »
Elle m’a regardée avec une expression froide. « J’espère que ta fille ne te ressemblera pas physiquement. »
J’étais abasourdie. « Pardon ? »
« Tu m’as bien entendue, » dit-elle d’une voix dégoulinante de mépris. « Ta fille n’est pas jolie – tout comme toi ! Même les médecins auraient peur. »
La pièce est devenue silencieuse. Jean avait l’air horrifié, et les yeux de Chloé se sont écarquillés de choc. J’ai senti les larmes monter mais j’ai lutté pour les retenir.
« Liliane, » dit Jean sévèrement, « ça suffit. »
Mais elle n’en avait pas fini. « Je ne sais pas ce que tu lui trouves, Jean, » continua-t-elle. « Elle n’est pas assez bien pour toi ou pour cette famille. »
Je ne pouvais pas croire ce que j’entendais. J’étais venue ici dans l’espoir de construire une relation avec la famille de Jean, mais au lieu de cela, sa mère me démolissait.
« Je pense que nous devrions partir, » dis-je doucement en me levant.
Jean hocha la tête et se leva aussi. « Je suis désolé, » me dit-il doucement.
Nous avons quitté la maison en silence. Le trajet de retour fut calme, tous deux perdus dans nos pensées. Une fois rentrés à la maison, j’ai éclaté en sanglots.
« Pourquoi me déteste-t-elle autant ? » sanglotai-je.
Jean me serra contre lui. « Je ne sais pas, » dit-il doucement. « Mais nous surmonterons cela ensemble. »
Mais les choses ne se sont pas améliorées. Les paroles de Liliane me hantaient, et chaque fois que nous la voyions, elle trouvait de nouvelles façons de me critiquer et de me rabaisser. Cela a mis à rude épreuve notre mariage, et finalement, Jean et moi avons commencé à nous éloigner.
Au final, nous n’avons pas réussi à faire fonctionner notre mariage. La négativité constante de sa mère a eu raison de nous deux. Nous nous sommes séparés un an plus tard.
Je n’oublierai jamais ce que Liliane m’a dit ce jour-là. Ses mots ont profondément blessé et laissé des cicatrices qui ne se sont jamais complètement refermées.