« J’ai Renvoyé Ma Femme Paresseuse au Travail : Maintenant, Je Dois Élever Notre Fils Seul »

J’ai toujours pensé que ma femme, Émilie, était une femme travailleuse. Nous avions tous les deux des emplois exigeants et nous parvenions à faire tourner notre foyer sans accroc. Mais tout a changé lorsqu’elle a pris son congé maternité après la naissance de notre fils, Jules. Au début, j’étais compréhensif et solidaire. Après tout, s’occuper d’un nouveau-né n’est pas une mince affaire. Mais au fil des mois, j’ai commencé à remarquer un schéma inquiétant : Émilie semblait en faire de moins en moins à la maison.

Alors que je jonglais entre mon travail à temps plein et les tâches ménagères, Émilie passait la plupart de ses journées à se prélasser. Elle prétendait être épuisée par les soins de Jules, mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle profitait de la situation. C’était moi qui me réveillais la nuit pour calmer notre bébé qui pleurait, qui préparais les repas et qui nettoyais après tout le monde. J’avais l’impression de porter le poids du monde sur mes épaules.

Un soir, après une journée particulièrement éprouvante au travail, je suis rentré à la maison pour trouver la maison en complet désordre. La vaisselle s’entassait dans l’évier, le linge était éparpillé partout et Émilie était sur le canapé en train de regarder la télévision. Jules était dans son parc, pleurant pour attirer l’attention. C’était le point de rupture pour moi.

« Émilie, ça ne peut pas continuer comme ça, » ai-je dit en essayant de contenir ma frustration. « Tu dois retourner travailler. Je ne peux pas faire ça tout seul. »

Elle m’a regardé avec un mélange de surprise et de colère. « Tu crois que c’est facile de s’occuper d’un bébé toute la journée ? Tu n’as aucune idée de combien c’est difficile ! »

« Peut-être que non, » ai-je admis. « Mais je ne peux pas continuer à tout faire tout seul. Nous devons partager les responsabilités. »

À contrecœur, Émilie a accepté de retourner travailler. Nous avons trouvé une crèche pour Jules et elle a repris son emploi. Je pensais que les choses iraient mieux, mais j’avais tort. Au lieu de me sentir soulagé, je me sentais débordé. Concilier mon travail avec les soins de Jules le soir et le week-end était plus difficile que je ne l’avais imaginé.

Le retour au travail d’Émilie n’a pas non plus amélioré son attitude. Elle rentrait à la maison fatiguée et irritable, souvent en train de me crier dessus sans raison. Notre relation est devenue tendue et nous avons commencé à nous disputer plus fréquemment. Le stress de notre situation pesait sur nous deux.

Une nuit, après une autre dispute houleuse, Émilie a fait ses valises et est partie. Elle a dit qu’elle avait besoin de temps pour réfléchir. Je me suis retrouvé seul avec Jules, me sentant abandonné et impuissant.

Élever Jules seul a été la chose la plus difficile que j’aie jamais faite. Chaque jour est une lutte pour répondre à ses besoins tout en gérant mon travail et les tâches ménagères. J’ai dû faire des sacrifices, comme réduire mes heures de travail et compter sur mes amis et ma famille pour obtenir du soutien.

Je n’aurais jamais imaginé que ma vie tournerait ainsi. Je pensais qu’envoyer Émilie au travail résoudrait nos problèmes, mais cela n’a fait qu’empirer les choses. Maintenant, je dois ramasser les morceaux et trouver comment aller de l’avant.

Alors que je suis assis ici à écrire ceci, Jules dort enfin dans son berceau. La maison est calme, mais mon esprit est envahi par des pensées sur ce qui a mal tourné et comment je peux arranger les choses. Je n’ai pas toutes les réponses, mais une chose est claire : élever un enfant est un effort d’équipe, et sans Émilie à mes côtés, c’est un combat difficile.